Incident du drapeau : Quand Kaïs Saïed « s’effondre en larmes »

En visite inopinée à la piscine olympique de Radès, le président de la république Kaïs Saïed a réagi à l’incident du drapeau national ayant été caché par un bout de tissu lors de la 7e édition du Tunisian Open Master. Le chef de l’État s’est effondré en larmes en saluant le drapeau national.

Il convient de noter que cet incident  a suscité la polémique hier jeudi. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Kamel Deguiche, n’a pas tardé à y réagir en ordonnant à l’Inspection générale de son ministère l’ouverture d’une enquête sur cet incident. Dans un communiqué daté du vendredi 10 mai 2024, le ministère a confirmé cette démarche et a promis des mesures contre les responsables une fois le rapport de l’inspection reçu.

Il est important de souligner que suite aux sanctions décidées par l’Agence mondiale antidopage (AMA) dimanche dernier , la Tunisie ne sera plus en mesure d’organiser des compétitions, qu’elles soient régionales, continentales ou mondiales. De plus, le drapeau national restera en berne lors des prochains Jeux olympiques et paralympiques, et ses représentants ne seront pas éligibles pour occuper des postes au sein des comités ou conseils d’administration de l’Agence. Ces sanctions ont un « effet immédiat », selon le communiqué publié par l’AMA, qui reproche à la Tunisie « son incapacité à mettre pleinement en œuvre la version 2021 du code mondial antidopage au sein de son système juridique ». La Tunisie avait en effet quatre mois, à partir de novembre dernier, pour adopter «un certain nombre de modifications aux textes législatifs et règlementaires» afin de se conformer au code du cadre juridique tunisien, ce qui n’a pas été réalisé.

De son côté, le directeur juridique et porte-parole officiel du ministère de la Jeunesse et des Sports, Chokri Hamda, a affirmé que les sanctions de l’AMA contre la Tunisie seront levées dans un délai maximum de quinze jours. Il a déclaré que la Tunisie a rempli ses obligations et répondu à toutes les recommandations de l’AMA, notamment en publiant un décret relatif à l’organisation administrative et financière de l’Agence nationale antidopage (ANAD). Hamda a précisé que les reproches de l’AMA concernaient des détails mineurs, sans toucher à l’essence de la législation tunisienne en matière de lutte antidopage, et que dès que la conformité sera confirmée, les sanctions seront levées.

 

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