L’incident survenu, le 10 juillet courant, à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) marqué notamment par l’altercation de très bas niveau entre le chef du bloc parlementaire de la Coalition Al Karama, Seif Eddine Makhlouf et la présidente du bloc parlementaire du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi a suscité l’indignation, outre des internautes, celles des hommes politiques.
En effet, c’est le chef du bloc parlementaire de la Réforme nationale, Hassouna Nasfi qui a exprimé son mécontentement dans un post Facebook datant du 11 juillet 2020.
Ainsi, Nasfi a assuré que ces graves dépassements étaient indubitablement soutenus et officialisés par le président du Parlement, Rached Ghannouchi.
Dans ce sens, l’élu a affirmé que cela signifiait que le danger qui guette les Tunisiens est désormais imminent et n’excluera personne, selon ses dires.
« Ce que je peux vous promettre c’est que les prochaines heures constitueront un tournant majeur où tous les masques vont tomber et les réelles intentions seront dévoilées », peut-on lire dans ce statut.
Rappelons que tout avait commencé lorsque Seif Eddine Makhlouf avait invité un individu de retour d’une zone de conflits à l’ARP tout en défendant sa décision et insultant Abir Moussi qui avait contesté cette entrée en force de l’invité de Makhlouf. Ce dernier étant concerné par les mesures sécuritaires S17 et S18.
Selon Abir Moussi, c’est le ministre de l’Intérieur, Hichem Mechichi qui a précisé au PDL que l’homme entretenait des relations avec des organisations terroristes et qu’il était même incarcéré en 2005 dans le cadre d’une affaire terroriste.
Et d’ajouter que c’était Habib Khedher, chef du cabinet de Rached Ghannouchi, qui avait facilité cette entrée s’engageant, de ce fait, à porter plainte contre Makhlouf.
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