Indignés Ben Rejeb et Belhassine crient à Hammamet : c’est du « faux », c’est « puant »!

C’est dans le cadre du programme national de la lutte contre la vente de produits traditionnels contrefaits que Kalthoum Ben Rejeb, ministre du Commerce et du Développement des exportations et Mohamed Moez Belhassine, ministre du Tourisme ont effectué une visite commune aux marchés traditionnels de Hammamet afin d’inspecter la qualité des produits et de sensibiliser les commerçants.

Halte à la triche et la contrefaçon!

Intervenant sur les ondes de radio Mosaïque Fm, Ben Rejeb a confirmé que le fait de vendre des produits importés et contrefaits comme étant des produits traditionnels et locaux aux touristes locaux ou étrangers, est un délit qui causera des sanctions financières mais aussi des poursuites à tous les commerçants qui vont enfreindre la loi.

La ministre a affirmé que des commerçants ont délibérément fermé leurs boutiques aujourd’hui dans la vieille ville de Hammamet pour que les deux ministres ne les prennent pas en flagrant délit de vente de produits contrefaits et non-conformes aux spécifications des produits traditionnels tunisiens.

Pour sa part, le ministre du Tourisme a mis en garde les vendeurs pour ne pas contrer la pleine rémission du secteur touristique en vendant du faux et du contrefaits.

Quelle odeur fétide ! On vous finance pour anticiper!

Dans un autre contexte, et en se rendant dans les endroits antiques des vieilles villes du gouvernorat de Nabeul, le ministre a noté la détérioration de l’infrastructure, la pollution des souks et des conduits desquels se dégageait une odeur fétide. « Je tiens à attirer l’attention des responsables des municipalités classées touristiques qu’ils bénéficient de financement spécifique pour entretenir les lieux et préserver la propreté afin de garder leur classement ! De telles détériorations n’arrivent pas du jour au lendemain, c’est la conséquence d’une longue négligence et d’une accumulation. Il faut toujours résoudre les problèmes sur le champ pour qu’ils ne s’accumulent pas ce qui ruine l’infrastructure ! Ceci l’est davantage puisque nos réseaux d’assainissement se font vieux et ont déjà atteint un degré critique d’usure », a-t-il fermement dit.

A.C.

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