Secteur clé de l’économie et de la santé publique, l’industrie pharmaceutique traverse, aujourd’hui, une mauvaise passe. Avec la crise sanitaire liée à la Covid-19 (SARS-CoV-2), les décideurs politiques ont finalement exprimé un regain d’intérêt. On se souvient de la dernière réunion entre le ministre de l’Industrie et des PME, Salah Ben Youssef, durant laquelle il s’était entretenu avec une délégation de la Chambre Nationale des Industries Pharmaceutiques, guidée par Sara Masmoudi et Fathi Sahlaoui.
Une réunion qui suscite beaucoup d’espoir compte-tenu des problématiques qui ont été soulevées et de l’engagement affiché par les autorités. Les parties prenantes à la réunion ont abordé, entre-autres, le programme de relance de l’industrie pharmaceutique et le rôle du secteur dans le développement de l’économie tunisienne.
L’objectif affiché était aussi de booster les exportations de l’industrie pharmaceutique tunisienne à hauteur de 40%, tout en mettant l’accent sur le partenariat public-privé. Il faut rappeler que le secteur, avec ses 32 unités de production, permet de couvrir 72% des besoins nationaux en médicaments. Pour les investissements, le montant a atteint 1,4 milliard de dinars et les exportations, pour leur part, représentent 18% de la production tunisienne.
Tant d’éléments qui font de l’industrie pharmaceutique un secteur dans lequel il faut investir et qu’il faut soutenir. C’est une question à la fois économique, de santé publique et de souveraineté nationale. Il convient, aussi, de rappeler que de nombreuses opportunités existent au niveau des partenariats entre la Tunisie et d’autres pays, notamment ceux de l’Afrique subsaharienne qui constitue un marché prometteur pour notre pays.
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