Le coup d’envoi de la seconde phase du programme Bridge Maghreb, initiée par l’association Injaz, a été donné ce lundi 25 mars 2019 à Tunis, en présence de jeunes entrepreneurs maghrébins (tunisiens, algériens et marocains) et des membres de l’association Injaz.
Le président d’Injaz Tunisie, Mohamed Bourguiba, a souligné que l’objectif de cette seconde phase est de lancer des projets portant sur l’éducation entrepreneuriale. « Nous ciblons les jeunes dans l’objectif de développer, chez eux, des la culture de l’entrepreneuriat. Injaz est présente dans 127 pays dont 14 pays arabes », a-t-il précisé.
48 étudiants ont été sélectionnés pour faire partie de l’édition 2019 de l’initiative. Le but est de leur permettre de créer 4 entreprises spécialisées dans l’entrepreneuriat social, portant sur la santé, l’éducation, l’énergie propre, l’innovation et l’infrastructure.
Abdellah Ben Abdellah, directeur exécutif bénévole d’Injaz Tunisie, est revenu sur les détails de cette participation. Les 48 jeunes, âgés entre 18 et 25 ans, ont été répartis en 4 groupes. Ils ont été coachés par des bénévoles issus de plusieurs entreprises mondiales. Leur formation s’est déroulée en 4 étapes. La première était à distance (entre janvier et mars 2019).
La seconde étape consiste en une semaine d’échange de 4 mois, suivie d’une troisième étape post-échange de 4 mois. La quatrième étape, à la fin, consistera à lancer les 4 start-up à proprement parler. « La dernière phase devrait permettre de trouver les bailleurs de fonds nécessaires afin de financer les nouvelles start-up », a-t-il précisé.
Par ailleurs, Les étudiants sélectionnés, dont 2 tunisiens, se sont exprimés lors de cette conférence de presse. C’était une preuve indiscutable des partenariats possibles entre les pays du Maghreb, mais aussi des compétences de la jeunesse maghrébine. Le seule problématique reste liée au plan business et au financement des 4 entreprises qui seront crées. Pourquoi ne pas généraliser une telle expérience avec l’intervention des pouvoirs publics ? Il s’agit d’une perspective intéressante pour lutter contre le chômage des jeunes et, aussi, de renforcer le partenariat Maghrebin.