26
Le mystère entourant les injections « sauvages » administrées ces derniers jours subrepticement à un certain nombre d’élèves sera-t-il enfin levé ?
Cela en a tout l’air puisque deux suspects ont été arrêtés à proximité d’un établissement scolaire du côté de Tataouine alors qu’ils se trouvaient dans un camion, à en croire un communiqué publié par le ministère de l’Intérieur mercredi 26 janvier.
Une fille mineure, qui a été entendue par la suite, assure qu’elle s’était enfuie en observant un des deux suspects en question tenir une seringue entre ses mains.
L’audition de la fille s’est déroulée en présence de sa mère, du délégué régional de Protection de l’enfance et d’une psychologue.
Le ministère public a ordonné la prise des mesures adéquates, alors que le ministère de l’Intérieur affirme que ses services vont suivre de près ces affaires intrigantes.
Sept cas d’injection intempestive (trois au gouvernorat de Tunis et quatre aux gouvernorats de Mahdia, Tozeur, Gafsa et Sousse) ont été signalés dernièrement.
En attendant les conclusions des tests bactériologiques, aucune substance toxique n’a été décelée dans les échantillons prélevés, selon les analyses effectuées par les services compétents.
Le premier cas porté à l’attention du ministère de l’Intérieur remonte au 11 janvier 2022.
H.A.