Dans sa déclaration devant l’ARP, Youssef Chahed a longuement évoqué la question de la lutte contre la corruption, l’un des piliers de son programme et du Pacte de Carthage. Le chef du gouvernement désigné en a expliqué les tenants et les aboutissants et s’est engagé à faire tout son possible pour éradiquer ce phénomène. Et pour ce faire, « le rôle de l’instance nationale de la lutte contre la corruption sera renforcé », a-t-il souligné. Il sera renforcé au double plan humain et matériel.
Dans ce cadre, le Chef du gouvernement désigné a fait savoir que 10 instances régionales devraient ouvrir leurs portes d’ici la fin de l’année en cours. Une décision plus que la bienvenue qu’il faudra mettre en application dès que possible, compte tenu de l’ampleur du phénomène qui sévit la Tunisie depuis des décennies, notamment ces cinq dernières années.
Autre élément s’inscrivant dans cet engagement, l’élaboration de lois permettant le renforcement de la lutte contre la corruption notamment la loi protégeant les personnes dénonçant des actes dee corruption.