Invitée à l’émission « Yaoum saïd », ce mardi 24 septembre 2024, Wafa Ben Amor, directrice du service des Eaux urbaines relevant du ministère de l’Equipement et de l’habitat a révélé que son département se prépare à la saison pluviale à travers des études de protection et les travaux qui en découlent.
Il s’agit de la préparations les canaux d’évacuation des conduits de ruisseaux et de rivières dans les zones urbaines, il s’agit aussi de vider et de nettoyer les installations, et de veiller notamment à entretenir les conduits pour absorber les eaux de pluie. L’invitée de la Radio nationale a noté que les changements climatiques, rendent difficile de pouvoir identifier les zones les plus menacées par des inondations par des eaux de pluies si elles ces pluies tombent en si peu de temps de façon exceptionnelle et torrentielle. « De pareilles pluies font que l’eau coule sur les routes surtout si les zones sujettes ne disposent pas d’un réseau de drainage des eaux pluviales.
Des prêts pour construire des réservoirs
Elle a ajouté dans ce cadre que le ministère encourage les citoyens, via des prêts, à construire des réservoirs d’eau ( Majel, sic) dans leurs demeures pour atténuer la quantité de pluie déversée sur les routes. Elle a noté que la construction des réservoirs est parmi les solutions les plus efficaces pour éviter aussi les pénuries de l’eau dans les zones urbaines.
Anarchie et déchets…
Dans un contexte connexe, Ben Amor a souligné que les constructions anarchiques et sans permis ainsi que l’accumulation des déchets ont contribué à réduire la capacité de drainage des eaux de pluie et a causé la bouchure des canaux. Et ce, malgré les efforts fournis par le ministère pour déblayer et nettoyer les conduits au niveau urbain.
La responsable a confirmé par ailleurs, que le ministère a lancé une étude stratégique sur la gestion des risques d’inondation. Etude qui permettra l’identification des zones menacées sur tout le territoire ajoutant que la carte des zones menacées sera prête vers la fin de cette année. Elle a souligné dans ce sens la nécessité de concertation des efforts de tous les intervenants afin de préserver les conduits d’eau d’une part et la nécessité de réparer les anciennes installations afin d’améliorer leur fréquence