Après l’opération « mains propres » du 25 juillet 2021, une question est désormais sur toutes les lèvres : que compte faire le président de la République, Kaïs Saïed ? Quand va-t-il désigner un chef du gouvernement ? Compte-t-il initier un référendum en vue de changer de régime politique ?
Dans tous les cas, pour le député du Mouvement Echaâb, Heykel Mekki, il est essentiel d’amender la Constitution tunisienne afin, dit-il, de « mettre un terme au régime qui regroupe tous les pouvoirs et d’instaurer un système digne de la Tunisie ». « Je suis favorable à l’instauration d’un régime présidentiel », a-t-il déclaré ce mardi 17 août 2021 dans Win Enti Win Ahna sur Shems FM, avec Zina Zidi.
La dissolution de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP), poursuit-il, constitue une revendication populaire. Seulement, l’article 80 de la Constitution ne comprend pas les mécanismes nécessaires à cela. « L’ARP n’a jamais été l’Assemblée des Tunisiens. C’était le Parlement des voleurs, des criminels, des contrebandiers et des terroristes. Les lois qui ont été adoptées par l’ARP sont du sur-mesure, à l’exception de la loi numéro 38 relative au recrutement exceptionnel [dans la fonction publique] », a encore déclaré Heykel Mekki.