Avec la réouverture des frontières du 27 juin 2020, la Tunisie s’apprête à relever un nouveau défis dans la crise sanitaire : les possibles cas entrants du COVID-19 (SARS-CoV-2) qui constituent, rappelons-le, la seule et unique source de contamination en Tunisie.
Faut-il s’en inquiéter ? Risque-t-on de voir le virus se propager, à nouveau, en Tunisie ? Pour le directeur général de l’Institut Pasteur de Tunis, Hechmi Louzir, peu de dangers nous guettent malgré la réouverture prochaine des frontières. La Tunisie, explique-t-il dans un entretien accordé à l’agence TAP et paru ce samedi 13 juin 2020, est sortie de la zone de danger grâce aux mesures sanitaires qui ont été appliquées.
« Nous sommes en mesure d’assurer que le COVID-19 a été maîtrisé en Tunisie, sachant que j’ai suivi les travaux de la commission de lutte contre le nouveau coronavirus », s’est-il félicité. Le directeur général a, aussi, indiqué que l’Institut Pasteur va développer un test spécifique qui permettra de détecter les anticorps capables de combattre le SARS-CoV-2. « Il sera bientôt prêt à l’emploi », a-t-il assuré.
Revenant sur l’épineuse question de la réouverture des frontières, Hichem Louzir a rappelé que la Tunisie a pris une panoplie de mesures face à la maladie, et ce afin de l’empêcher de se propager. « Les dangers sont minimes, sachant que les autorités ont déjà pris toutes les dispositions afin d’accueillir les voyageurs », a-t-il réitéré.
D’autre part, le directeur général de l’Institut Pasteur a indiqué que pas moins de 12 tests cliniques ont été lancés aux États-Unis pour tester un vaccin contre le COVID-19. Certaines expériences ont atteint leur phase finale qui consiste à évaluer l’efficacité du vaccin sur les patients volontaires. « Un vaccin pourrait être mis en place entre fin 2020 et début 2021 », a-t-il encore précisé.