Les institutions publiques figurent parmi les plus mauvais payeurs de la Société Tunisienne d’Electricité et du Gaz (STEG). Lundi 11 décembre 2017, cette dernière s’est retrouvée obligée de couper le courant électrique à l’une de ces institutions, selon Moncef Harabi, PDG de la STEG, qui s’est exprimé en marge de sa participation à un séminaire axé sur la situation financière de la Société.
L’institution publique en question opère dans le secteur du transport, selon le PDG. « Nous avons été obligés de couper le courant électrique pour cause de non paiement des factures qui se sont accumulées », a-t-il expliqué. Moncef Harabi a abordé, par ailleurs, l’éternelle problématique de la dette des clients de la STEG. Elles ont atteint, a-t-il précisé, plus de 1 milliard de dinars. « Nous œuvrons à trouver des solutions nous permettant d’éviter les coupures d’électricité pour non paiement de factures. Il est question, dans un premier temps, de sensibiliser les clients. La coupure ne sera décidée qu’en second lieu », a encore déclaré Moncef Harabi.
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