En réaction à la décision de l’Agence mondiale antidopage (AMA) d’interdire la Tunisie d’organiser des championnats, qu’ils soient régionaux, continentaux ou mondiaux car notre pays est jugé “incapable à mettre pleinement en œuvre la version 2021 du code mondial antidopage au sein de son système juridique », le ministère de la Jeunesse et des sports a indiqué dans un communiqué rendu public, ce soir, “que l’État tunisien est attaché au respect des chartes internationales, notamment la Convention internationale contre le dopage dans le sport de l’UNESCO, ainsi qu’au respect des normes établies par l’Agence mondiale antidopage en veillant continuellement à l’évolution de la législation nationale pour la rendre conforme à la législation internationale, tout en respectant la souveraineté nationale et les procédures nationales en matière d’élaboration des textes législatifs et réglementaires”.
Le ministère a également souligné qu’il a toujours respecté ses engagements envers l’Agence mondiale antidopage depuis le début du dossier, en respectant les délais convenus pour l’application du programme.
Par ailleurs, le ministère de la Jeunesse et des sports a tenu à rassurer l’opinion publique et tous les acteurs concernés par les événements sportifs et les échéances internationales que dès que les modifications requises seront publiées au Journal officiel de la République tunisienne, les sanctions seront levées, tout en veillant à ce que ces mesures soient prises conformément aux lois et procédures régissant la publication des textes législatifs et réglementaires en Tunisie, dans le respect total de la souveraineté nationale.
Rappelons que la décision prise par l’AMA pour non-conformité aux lois internationales, a provoqué de vives polémiques au sein de la scène sportive surtout que l’Espérance sportive de Tunis s’apprête a accueillir, le 18 mai, Al Ahly d’Egypte dans le cadre de la phase aller de la finale de la Ligue des champions d’Afrique.
M.A.B.S