Le membre de l'Instance supérieure indépendante des élections (ISIE) Sami Ben Slama ne cesse d’attiser la polémique. Le bras de fer qu’il mène contre le président de l’instance Frarouk bouaskar est désormais un secret de polichinelle.
Voulant accéder au palais des congrès où se tiennent les conférences de presses organisées par l’ISIE, il a été interdit par la police qui gardait les lieux.
En réaction à cette décision, Ben Slama a publié sur sa page Facebook un post dans lequel il tire à boulets rouges sur Farouk Bouaskar.
“Les pages “des rats” véhiculent une information stipulant qu’il y a une tentative de mon arrestation. Ce n’est pas vrai, ils vous mentent. Ils m’ont juste empêché, dans une infraction totale à la loi, d’entrer en bloquant la porte sous instruction de Bouaskar qui ne peut ni me geler ni m’écarter. Il n’a aucune autorité pour le faire (…), souligne Ben Slama.
“Il voulait que je démissionne, que je quitte l’instance…et surtout que je n’aie aucun accès aux régistres des électeurs pour que les résultats de l’audit soient enterrés à jamais (…)”. poursuit Sami ben Slama.
Le membre de l’ISIE qui fait l’objet de plus d’une cinquantaines de plaintes déposées par le président de l’ISIE, a appelé le président de la République à le démettre de ses fonctions s’il s'avère qu’il nuit à l’intérêt du pays, sinon, “de les démettre tous car ils (les autres membres de l’instance) représentent tous un danger pour les prochaines élections législatives”.
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