Le juge d’instruction près le pôle judiciaire financier vient d’émettre une interdiction de voyage à l’encontre de l’expert économique et président de l’association tunisienne de gouvernance, Moez Joudi pour son implication dans un présumé réseau de blanchiment d’argent dirigé par un homme d’affaires de nationalité française. Ce dernier a été à son tour interdit de voyager.
Dans un post publié sur sa page officielle Facebook ce vendredi 16 février 2018, l’économiste est revenu sur l’affaire. Il a démenti les informations circulant sur certains médias selon lesquelles il ferait partie d’un étroit réseau d’espionnage en Tunisie.
« Tout d’abord, il n’y a aucune affaire d’espionnage ou autre machination de ce genre dans laquelle je suis impliqué, ça c’est clair et net » a-t-il précisé.
Moez Joudi a dans ce contexte affirmé que son nom a été cité dans un dossier de corruption impliquant des fonctionnaires et un homme d’affaires français. « Je me retrouve cité et accusé dans cette affaire puisque et à l’instar d’autres collègues chacun dans sa spécialité, nous avons travaillé dans le cadre d’un grand projet d’investissement initié par cet homme d’affaires et ses associés, et qui est un projet réel dont l’État (a travers son bras financier la CDC) ainsi qu’un pool bancaire local sont parties prenantes. » a-t-il précisé.
Il a ajouté qu’il a été interdit de voyage pour qu’il soit à la disposition de la justice. « Par rapport à tout ça, je reste confiant, je n’ai rien à cacher et je suis sûr que je n’ai fait que mon travail dans le cadre d’un projet d’investissement bénéfique pour le pays. » a-t-il lancé.
Par ailleurs, Moez Joudi, a dénoncé une campagne de dénigrement lancé à son encontre par des médias qu’il qualifie de caniveaux ainsi que par certains partis politiques.
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