Déposer de l'argent dans les banques et en tirer des intérêts est un sujet qui a toujours fait l’objet d’une grande polémique. Il s’agit pour la plupart des oulémas de l’usure “Ribaa الربا” et donc d’un vice moral, social et économique et une pratique interdite par l’islam, alors que pour d’autres le Coran n’interdit pas les prêts à intérêts.
L’institution de jurisprudence religieuse, Dar Al-ifta égyptienne semble avoir tranché dans cette affaire en considérant que “le dépôt de l’argent dans les banques, tout en en récoltant les intérêts est autorisé par la charia et il n'y a pas de péché à cela, et ça n’a rien à voir avec l'usure”.
L’institution religieuse a expliqué dans un post sur sa page officielle Facebook publié dimanche 31 juillet que cette procédure relève des contrats innovants qui ne s’opposent pas avec les finalités charaïques des transactions dans la jurisprudence islamique. Ces bénéfices ne sont pas interdits parce qu'il ne s'agit pas d'intérêts sur des prêts ou d'avantages tirés de contrats de donation, mais plutôt de financer des bénéfices résultant de contrats qui réalisent les intérêts de leurs parties, affirme-t-elle.
Cette nouvelle Fatwa provoquera certainement des réactions.