Le Syndicat national des journalistes tunisiens a annoncé dans un communiqué publié mercredi 10 mars que plusieurs journalistes et photographes-journalistes ont été agressés la veille mardi 9 mars par des agents de la sûreté nationale lors de leur couverture de l’intervention sécuritaire pour « disperser » le sit-in du Parti destourien libre (PDL) devant le siège tunisien de l’union des « Ulémas » musulmans sis Avenue Kheireddine Pacha, dans la capitale.
Après avoir cité le nom des journalistes agressés et les organes de presse auxquels ils appartiennent, le SNJT avertit qu’il est fort probable que cette liste enregistre de nouvelles « victimes » pendant la couverture du conflit politique actuel causé par l’existence sur le sol tunisien d’une branche de la fameuse union des Ulémas (« érudits ») musulmans.
Il estime que les attaques contre des journalistes qui couvraient l’intervention sécuritaire est un pas en arrière dans le processus de partenariat lancé depuis 2017 entre le syndicat et le ministère de l’Intérieur dans le domaine de la protection des journalistes.
Le syndicat rappelle enfin aux journalistes agressés qu’il met à leur disposition ses équipes juridiques pour poursuivre les agresseurs devant les tribunaux.
H.A.