INTERVIEW AVEC RACHED GHANNOUCHI : EN TUNISIE LA DÉMOCRATIE EST EN MARCHE

Après plusieurs heures de suspense, le patron de Nidaa Tounes Béji Caïd Essebsi a finalement été déclaré vainqueur du scrutin présidentiel avec plus de 55% des voix. Il va succéder à son rival du deuxième tour, Moncef Marzouki, qui contestait sa victoire. Réactions de Rached Ghannouchi.
Béji Caïd Essebsi devient le premier chef d’Etat tunisien librement élu depuis l’indépendance. Comment commentez –vous ce constat ?
Pour la première fois dans l’historie du pays, le peuple tunisien s’est rendu dimanche 21 décembre aux urnes pour élire un président lors d’élections pluralistes et transparentes. Le scrutin de dimanche, fruit d’une révolution populaire, marque en effet, la fin d’une période de transition dans laquelle les tunisiens, toutes catégories confondues ont démontré, malgré des circonstances parfois difficile leur attachement aux valeurs de la démocratie.

Essebsi réalise ainsi un doublé après la victoire de son part  aux législatives de 26 octobre. Les tunisnes doivent-ils s’inquieter de l’hygémonie de pouvoir ?
Nidaa tounes a promis à maintes reprises de ne va pas gouverner seul. L’avenir proche et lointain nous oblige à travailler ensemble pour la Tunisie». Le mouvement Ennahdha demeure la deuxième force politique du pays avec 69 sièges au parlement. Il également contribuer à la formation du nouveau gouvernement tout en restant dans le camp de l’opposition. Cette hypothse n’est pas écartée. Car elle permet de renforcer la démocratie en tunisie et conforter l’image dedu pays sur la scène internationale en tant que modele à suivre en matière de démocratie.
Pourqoui le mouvement Ennahdha n’a pas présenté un candidat à la présidentielle ?
C’est pour protéger la démocratie émergente en tunisie. Nous avons épargné au pays de mauvais scénarios vécus dans des pays frères comme l’Egypte où la tension et les tiraillements sont toujours attisés entre  islamistes et laïcs.
Le mouvement Ennahdha a-t-il perdu nombre de ses partisans. Peut-on dire que le mouvement est aujourd’hui en crise ?
Non. le mouvement ennhdha était au pouvoir. Aujourd’hui comme je viens de le dire c’est la deuxième force politique en tunisie. Et on a pluieurs choix et orientations pour dessiner les contours de la future  politique de la tunisie. Nous avons remis le pouvoir pour préserver l’interet généréal du pays. Aprrs les légulstalives, nous acceptés le verdict des urnes et félicité nos adversaires car on croir beacoup eà la démocratie et vmise toujours sur le consenus national.
La nouvelle constitution de la tunisie est considérée à certaisn égards laique
La constitution adoptée par l’assemblée nationale constituante est une source de fierté pour les tunisiens. Elle  est fondée sur trois thèmes principaux à savoir l’islam, la modernité et les droits de l’homme.
Comment peut-on protéger la démocratie émérgente en Tunisie ?
Malhreusement Les tunisiens vivent dans une zone de crise et de fortes turbulences. Toutefois, l’une des spécificités de la Tunisie est son homogénéité unique au monde ou presque. Du nord au sud, on voit presque la même physionomie. Le dialecte tunisien, le plus proche de l’arabe littéraire, est compréhensible partout et par tous. L’Islam modéré est la religion prépondérante  et je pense que le terrorisme et l’extrémisme n’auront pas de palce dans la tunisie Post révolution.

 

S.M

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