Au cours d’une entrevue accordée à Réalités On line, le président de la Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie (CONECT), Aslan Berjeb, a souligné la nécessité d’un plan de sauvetage pour les entreprises et les filières économiques en Tunisie. Les propos du timonier de l’organisation patronale, nouvellement élu pour une période de quatre ans, reflètent les préoccupations du patronat tunisien, mettant en évidence les défis posés par des facteurs internes et externes tels que la guerre en Ukraine et la crise énergétique. Voici la vision du président de la CONECT, s’exprimant au micro de Riadh Sahli.
Les enjeux économiques en Tunisie : Regards pragmatiques de la CONECT
Les observations du président de la CONECT dépeignent de manière réaliste les inquiétudes actuelles du patronat tunisien face à une situation économique délicate. Les entreprises du pays font face à divers obstacles qui entravent leur croissance et leur capacité à créer des emplois. Les recommandations de la CONECT visent à aborder ces défis de manière pragmatique, alignées sur les revendications de longue date du patronat. Elles se présentent comme des solutions sensées dans un contexte économique complexe.
Principales propositions :
- Faciliter l’accès au marché et au financement pour les entreprises
- Soutenir la formation professionnelle et l’innovation
- Promouvoir la responsabilité sociétale des entreprises
- Accélérer le développement des énergies renouvelables
Les entreprises tunisiennes sont confrontées à une série de défis, tant internes qu’externes. La bureaucratie, le manque de formation professionnelle et la fiscalité complexe sont des obstacles internes, tandis que la concurrence avec les pays émergents, la guerre en Ukraine et la crise énergétique posent des défis externes. Les propositions de la CONECT se démarquent par leur approche pragmatique, s’inscrivant dans la continuité des revendications du patronat. La réussite de ces mesures dépendra de la volonté politique du gouvernement. Un engagement résolu en faveur du soutien aux entreprises pourrait catalyser la reprise de l’économie tunisienne.