L’Irak a annoncé, le 18 juin 2025, la création d’une cellule de crise arabe conjointe pour anticiper et gérer les urgences nucléaires potentielles, dans un contexte de tensions régionales croissantes sur fond de frappes israéliennes visant des installations nucléaires iraniennes.
C’est ce qu’a révélé l’Autorité nationale irakienne de surveillance nucléaire, radiologique, chimique et biologique, précisant que cette initiative vise à renforcer la coordination régionale en cas de menace nucléaire ou de détection d’irradiations anormales.
Cette annonce fait suite à une réunion de coordination tenue par visioconférence, présidée par Salem Al-Hamdi, directeur général de l’Agence arabe de l’énergie atomique, et par Sabah Hassan Al-Husseini, adjoint du président de l’Autorité irakienne et actuel président du Réseau arabe des autorités de régulation nucléaire.
La Tunisie, le Yémen, la Jordanie, le Liban, le Koweït, la Libye, Bahreïn et le Soudan étaient représentés lors de cette réunion. Les participants ont convenu de la mise en place d’une cellule de crise, véritable salle d’opérations virtuelle destinée à faciliter la communication en temps réel et à coordonner rapidement les réponses en cas d’incident radiologique.
Dans un communiqué, Al-Husseini a précisé que ce mécanisme s’inscrit dans un cadre de coopération arabe élargie visant à prévenir et atténuer les risques liés à des attaques ciblant des infrastructures nucléaires dans la région. L’objectif : protéger les populations civiles, préserver l’environnement et garantir une sûreté nucléaire collective.