La guerre opposant Sami Ben Slama et certains membres de l’instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) notamment son président Farouk Bouaskar ne connaît pas de fin. Elle prend même des proportions qui ne font que ternir encore plus l'image et la notoriété de cette instance nommée par décret présidentiel par Kaïs Saïed. Samiu Ben Slama inonde la toile avec des publications pour faire part des déboires qu'il vit au sein de l'instance et accuser ses collègues membres du conseil de l’instance de ne pas apprécier sa présence à leurs réunions et que le vice-président de l’instance aurait même demandé à deux agents de sécurité de le forcer à quitter la salle.
Plus grave encore, il affirme que des ordres stricts ont été donnés aux agents de l’instance pour qu’ils ne lui adressent pas la parole. « Ils ont même terrorisé les techniciens de surface. Ils sont allés jusqu'à faire des enquêtes approfondies pour connaître mes amis. […] Je ne décrirai pas assez le niveau médiocre et les enfantillages des membres du conseil de l’instance. Cependant, j’encaisse et je prends note de tout et ne raconte que ce qu’il m’est permis de dire, pour que personne ne me reproche mon silence ».
Tout cela alors que le pays s'apprête à vivre un moment électoral très important s'agissant du référendum sur le projet de constitution de la nouvelle République initié par Kaïs Saïed.
Au vu de ce qui se passe, il faudra s'attendre au pire lors de l'annonce des résultats de cette joute référendaire.