Les dés sont jetés. Le bras de fer engagé entre le président de l'Instance supérieure indépendante des élections (ISIE) Farouk Bouasker et le membre rebelle Sami Ben Slama est arrivé à son terme.
En effet, dans un communiqué rendu public ce jeudi 25 août, le Conseil de l'ISIE a annoncé la vacance du poste de l'un de ses membres. Il s'agit de Sami Ben Slama qui, d'après ce communiqué, a abandonné son poste d'autant plus qu'il fait l'objet des poursuites pénales.
Le Conseil de l'ISIE a décidé d'entreprendre les mesures nécessaires pour combler ce poste vacant conformément aux articles 6 et 16 de la loi fondamentale de l'Instance.
Sami Ben Slama qui n'a cessé de critiquer le rendement de l'Instance dont notamment celui de son président Farouk Bouasker se trouve après cette décision écarté. Ce dernier, ne semble pas pardonner à son rival, la campagne de critiques qu'il a menée contre lui durant la période du référendum sur la nouvelle constitution organisé le 25 juillet. Les flèches de Ben Slama sont restées en travers de la gorge du président qui, droit dans ses bottes, a réussi finalement à s'enlever une épine du pied.
Sauf que, il nous semble que Bouasker, a, à travers ce communiqué, jeté un pavé dans la mare. Provoquer une crise au sein de cette instance, qui fait l'objet déjà de critiques virulentes quant à son indépendance, au moment où les regards du monde entier seront braqués sur notre pays qui s'apprête à organiser les 27 et 28 août la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique, n'est de la sagesse en rien.
La réaction de Ben Slama ne tardera pas trop car il a certainement plus d'un tour dans son sac.
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