20 fonctionnaires, cadres et agents, de l’Instance Supérieure Indépendante pour les Élections (ISIE) sont entrés en grève de la faim ce dimanche 11 février 2018. Une manière de dénoncer, selon le secrétaire général du syndicat de base Zouhaier Kartli, la mise à l’écart des droits légitimes des agents protestataires.
Aucun accord n’a été conclu concernant la titularisation des agents de l’ISIE, selon le secrétaire général, qui a également appelé, dans une déclaration aux médias, à revenir sur la décision de renvoyer 3 autres agents de l’Instance. « Les fonctionnaires ne cesseront jamais de revendiquer leurs droits. L’article 123 du statut de l’ISIE stipule l’intégration de tous les agents », a-t-il expliqué.
Le syndicaliste rappelle qu’une grève a été observée ces dernières semaines, durant laquelle les agents ont décidé de porter des brassards rouges. Le renvoi des 3 agents de l’ISIE a envenimé la situation, selon lui, ce qui a conduit au sit-in ouvert. « Nous n’avons pas revendiqué l’impossible. Nous appelons à la tenue d’une réunion avec les représentants de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) et l’ISIE, et ce afin de trouver un accord », a déclaré le syndicaliste, qui a fait savoir que ces mouvements sociaux, s’ils se poursuivent, risquent de perturber les prochaines échéances électorales, notamment les municipales de mai prochain.