Le principe de l’égalité est indiscutable, surtout lorsqu’il s’agit de l’égalité femme-homme. La Tunisie a fait du chemin depuis son indépendance en 1956, malgré les lacunes qui existent encore au niveau du Code du Statut Personnel (CSP).
Le président de la République, Béji Caïd Essebsi, semble l’avoir compris, vu son initiative pour instaurer l’égalité successorale et pour garantir une égalité parfaite entre les deux sexes.
Malgré la noblesse de la cause qu’il veut défendre, le président de la République demeure, après tout, un homme politique, avec ses ambitions, ses intérêts, ses objectifs… et ses calculs.
Des internautes ont publié, sur Facebook, une vidéo où ils ont fait une comparaison entre les propos tenus par le Chef de l’Etat lors de son discours du 13 août 2018 et ceux qu’il avait prononcés lors d’un entretien télévisé accordé à la chaîne d’information controversée Al Jazeera en 2011.
Le 13 août, le Chef de l’Etat a clamé haut et fort que l’Etat tunisien est civil et que sa référence est la Constitution. 7 ans plus tôt, le même Béji Caïd Essebsi avait affirmé que la Tunisie est un état libre, indépendant, souverain, avec l’arabe comme langue et l’islam comme religion. « C’est le premier article de la Constitution et ça ne changera pas. C’est cela la Tunisie. C’est la référence du peuple tunisien », avait-il déclaré.
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