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Israël s’emploie à officialiser ses relations avec un cinquième pays musulman, situé en Asie, avant que le président américain Donald Trump ne quitte le pouvoir dans moins d’un mois, a déclaré mercredi un ministre israélien.
La Maison blanche a négocié depuis septembre des rapprochements diplomatiques entre Israël et quatre pays musulmans, les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Soudan et le Maroc.
Interrogé par le site d’information Ynet TV à propos de l’inscription d’un cinquième pays à la liste avant que Donald Trump ne quitte la présidence américaine le 20 janvier prochain, le ministre sioniste de la Coopération régionale Ofir Akunis a répondu : « Nous travaillons dans cette direction. »
« Je crois (…) qu’il y aura une annonce de la part des États-Unis au sujet d’un autre pays prêt à officialiser ses relations avec Israël et, en substance, avec l’établissement d’un accord – un accord de paix », a-t-il indiqué.
La Tunisie a fait savoir mardi qu’elle ne comptait pas normaliser ses liens avec l’Etat hébreu.
Selon Ofir Akunis, il y a deux principaux pays candidats à la normalisation de leurs relations avec l’entité sioniste. L’un, situé dans le Golfe, pourrait être Oman mais ne serait pas l’Arabie saoudite, tandis que l’autre, plus à l’est, est un « pays musulman qui n’est pas petit » autre que le Pakistan.
L’Indonésie, pays musulman le plus peuplé, a proclamé la semaine dernière qu’elle ne reconnaîtrait pas Israël tant que les demandes d’un État palestinien ne seraient pas satisfaites, une politique imitée par sa voisine sud-asiatique, la Malaisie.
À Dacca, un responsable du ministère des Affaires étrangères a indiqué que le Bangladesh n’était pas non plus intéressé par l’instauration de relations diplomatiques avec Israël.
Alors que les négociations israélo-palestiniennes, entamées il y a un plus d’un quart de siècle, sont au point mort depuis 2014, les Palestiniens craignent d’être mis à l’écart par ce processus de normalisation.
(Reuters)