Italie: arrestation du terroriste tunisien Saber H’midi

La police de lutte contre le terrorisme en Italie a annoncé, mardi 10 janvier 2017, l’arrestation d’un tunisien suspecté d’appartenir au groupe terroriste Daech à Rome.
Selon les données livrées par la police italienne, il s’agit de Saber H’midi, âgé de 33 ans , qui faisait l’objet, auparavant d’accusation de vol. Il est également en lien avec le groupe Ansar Achariaa, interdit en Tunisie depuis 2013.
La fouille de sa maison à Rome a permis de trouver un drapeau de Daech et 30 téléphones portables volés.
Le ministère de l’intérieur italien a fait savoir qu’il a été arrêté sous le coup de l’accusation de l’embrigadement de détenus pour leur enrôlement à Daech.
Saber H’midi est marié à une femme portant la nationalité italienne depuis 2008.
Dans ce contexte, le porte parole du pole judiciaire de lutte contre le terrorisme, Soufiane Sliti, a déclaré à nos confrères de Hakaek online, que les autorités tunisiennes représentées par les ministères de la justice et des affaires étrangères, n’ont reçu aucun avis officiel des autorités italiennes concernant l’arrestation du tunisien.
Il a ajouté qu’on ne peut parler de procédures à engager par la Tunisie concernant son citoyen qu’après son information officielle et l’obtention de son dossier complet. A ce moment-là, une demande de rapatriement ou d’extradition seront émises ou l’adoption de toute autre procédure judiciaire en fonction des prérogatives du pole judiciaire de lutte contre le terrorisme et le blanchiment d’argent en dehors du territoire national, précisément l’article 83.
L’article en question stipule que : « le tribunal de première instance de Tunis, à travers les juges nommés au pole judiciaire de lutte contre le terrorisme pour traiter les crimes terroristes  cités dans cette loi et les crimes qui sont en rapport ceux-ci et commis en dehors du territoire national dans les cas suivants : dans le cas où ils sont commis par un citoyen tunisien. Au cas où ils sont commis contre des parties ou intérêts tunisiens. S’ils sont commis contre des parties ou des intérêts étrangers par un étranger ou un individu sans nationalité se trouvant sur le territoire national et que les autorités étrangères concernées ne formulent pas de demande d’extradition à son encontre par les voies légales avant qu’un verdict ne soit prononcé à son encontre par les tribunaux concernés tunisiens« .

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