« Pressions », « agressions », « provocations » : trois accusations prononcées à l’encontre de Sihem Ben Sedrine, présidente de l’Instance Dignité et Vérité (IVD), par Mustapha Baâzaoui et Lilia Bouguira, deux membres de l’Instance.
Dans une correspondance adressée à Mohamed Ennaceur, président de l’ARP, les deux membres se sont plaints des agissements de Sihem Ben Sedrine. « Nous avons subi des agressions répétitives dont le seul objectif est de nous pousser à la démission. Nous avons tenté d’attirer l’attention sur ces agissements auprès du Conseil de l’Instance. La présidente nous a exclus de toutes les activités de l’IVD et nous a empêchés d’exercer notre mission et de participer aux travaux », peut-on lire dans la lettre.
D’autre part, selon les déclarations des deux membres de l’IVD, Sihem Ben Sedrine a menacé de les virer. Une chose inconcevable, étant donné que les deux membres ont été élus et non pas désignés. Un autre incident aurait secoué l’IVD : le 26 août dernier, Sihem Ben Sedrine aurait renvoyé Lilia Bouguira d’une salle de réunion, en lui disant que ce sera sa dernière. Une scène à laquelle auraient assisté les autres membres. « Estime-toi heureuse que je te donne un salaire », aurait déclaré, sans scrupule, Ben Sedrine.
Un abus de pouvoir de la part de la présidente de l’IVD ?