Feu Slim Chaker, ancien ministre de la Santé, rejoindra sa dernière demeure ce lundi 9 octobre 2017 au cimetière du Jallez à Tunis, après la prière d’Al A’sr. Le Chef du gouvernement Youssef Chahed assistera aux funérailles de l’ancien membre de son gouvernement. Rappelons que Slim Chaker a tragiquement quitté la vie dimanche 8 octobre 2017, à l’hôpital militaire de Tunis. Il a participé à un marathon organisé par l’association Nourane, visant à sensibiliser sur l’importance du dépistage du cancer du sein.
Les réactions sur les réseaux sociaux et sur autres supports médiatiques n’ont pas manqué. De la présidence de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP), de la République, du gouvernement, en passant par les partis et les personnalités, tous ont exprimé leur douleur de la perte du défunt. La mort du ministre a également été mentionnée sur la scène internationale, notamment sur la chaîne d’informations continues France 24.
Le décès était inévitable
Intervenant dans Expresso de ce lundi 9 octobre 2017, la directrice générale de la Santé au sein du ministère de la Santé, Nabiha Falfoul – qui est aussi urgentiste et réanimatrice -, est revenue sur les circonstances médicales du décès du ministre de la Santé Slim Chaker. « Il s’agit d’un infarctus massif. Il a même perdu connaissance sur place », déclare-t-elle au micro de Wassim Belaarbi.
La directrice générale assure que l’équipe de garde de l’hôpital régional de Grombalia a rapidement stabilisé l’état de l’ancien ministre. « Il a reçu les soins nécessaires et ce dès les premières minutes de l’attaque, mais l’infarctus était très massif », regrette-t-elle, avec une grande émotion.
« Agissez selon votre âme et votre conscience pour la Tunisie, puis dîtes-moi ce que vous avez fait », lui avait toujours dit Slim Chaker.
La directrice générale réaffirme, par ailleurs, que tout a été mis en oeuvre pour sauver le ministre. « Je vous le dis en tant qu’urgentiste et réanimatrice : cet infarctus massif aurait eu raison de Feu Slim Chaker même s’il se trouvait à l’enceinte d’un hôpital. Son cas comportait un pourcentage de fatalité », souligne-t-elle encore.
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