Jamil Rateb empêché de quitter l’hôtel…La direction des JCC explique

Le grand acteur égyptien, Jamil Rateb, a été, croit-on savoir, empêché de quitté l’hôtel où il a résidé pendant les JCC, car son séjour n’a pas été payé par la direction des JCC qui a, semble-t-il, refusé de prendre en charge son séjour. L’information a été livrée par Acharaa al-Magharibi.
La même source a précisé que le ministère des Affaires Culturelles est intervenu pour sauver les meubles et payer le séjour de l’acteur tout en présentant toutes les excuses du monde à la grande star du cinéma arabe, qui, malgré son état de santé, a tenu à venir honorer de sa présence cette session des JCC coïncidant avec le 50 ème anniversaire de ce grand événement cinématographique arabe et africain. Le ministère a réagi à temps, bien avant que l’acteur ne quitte la Tunisie.
La direction des JCC, quant à elle, a publié un communiqué pour dénoncer ces rumeurs s’attaquant à la direction et au comité d’organisation du festival et voulant à tout prix troubler l’image de cette session des JCC, dans le but d’éliminer la direction actuelle.
Le communiqué a démenti ces rumeurs précisant que la direction des JCC a pris en charge totalement l’acteur Jamil Rateb au cours de son séjour à Tunis, et que le directeur Ibrahim Ltaief a été personnellement à ses côtés lorsque son état de santé avait nécessité son transfert dans l’une des cliniques. D’autre part, la direction assure que Jamil Rateb était content de l’accueil chaleureux des organisateurs du festival et a reconnu leur hospitalité.
Il faut dire que l’on dit qu’il y a anguille sous roche. Dans ce cas précis que ce soit dans un sens ou dans l’autre, pourquoi y a -t-il autant de rumeurs autour de cette session et pourquoi parle-t-on du ministère de la culture jouant le rôle de pompier?
On ne sait toujours pas si  l’actrice algérienne, Bahia Rachedi et la délégation l’accompagnant ont dépassé leur déconvenue et voilà que surgit l’affaire de l’acteur Jamil Rateb. La direction du festival ne finit pas de faire des précisions et de se confondre en excuses et les mauvaises langues font un véritable travail de sape.
Est-ce que Brahim Ltaief et son équipe sont si gauches que ça pour commettre de telles erreurs ou s’agit-il réellement d’une tentative de déstabilisation de l’équipe dirigeante du festival pouvant aller jusqu’à, comme souligné dans son communiqué, vouloir les limoger? Si c’est cela qui en veut à Letaief pour lui mettre les bâtons dans les roues? Peut-on considérer que c’est par pur hasard que le ministère des Affaires Culturelles est toujours là au moment propice pour sauver la situation et corriger ces erreurs?
Dommage que de telles déconvenues ternissent cette fierté que nous tirons de l’organisation de ce festival.

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