La participation du président de la République Béji Caïd Essebsi au sommet américano-arabe de Riyad, le 21 mai dernier aurait été à l’origine de l’arrestation de l’homme d’affaires Chafik Jarraya, le 23 mai dernier pour soupçons d’avoir comploté contre la sûreté de l’Etat. D’après nos confrères de Hakaek Online, citant des sources sécuritaires très bien informées, s’exprimant sous couvert d’anonymat, le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, convié également au sommet américano-arabe, aurait mis en garde le chef de l’Etat contre un complot ciblant la sûreté de la Tunisie orchestré par l’islamiste Abdelhakim Belhadj, ex-gouverneur militaire de Tripoli et actuel chef de la brigade armée Fajr Libya en coordination avec l’homme d’affaires placé en résidence surveillée depuis deux semaines Chafik Jarraya. Des agents opérant en Libye au profit des unités sécuritaires égyptiennes, auraient reçu des informations faisant état de la présence d’un plan terroriste de grande envergure sur le sol libyen, susceptible de créer un climat d’anarchie en Tunisie mais aussi en Algérie.
Des enregistrements de communications téléphoniques entre l’homme d’affaires Jarraya et des milices armées à Misrata, viennent d’être transmis par les services de renseignement égyptiens à leurs homologues tunisiens.