JCC 2017 : Rideau, ce soir, sur la 28ème édition

Le passage incontournable pour tous les cinéphiles, c’est bien évidemment les journées cinématographiques de Carthage. Le rideau tombera ce soir sur cette édition au théâtre municipal à Tunis.
La 28ème   édition a vu la participation de 51 films de 27 pays arabes, africains et étrangers entrés en lice dans les quatre catégories de la compétition officielle
A l’occasion de la clôture de cette édition, des mesures de sécurités exceptionnelles ont été prises.
Dans un communiqué, le ministère de l’intérieur a annoncé l’interdiction de circulation de tous les véhicules sur l’avenue Habib Bourguiba à partir de vendredi 10 novembre à 20H00 jusqu’à samedi 11 novembre à minuit et ceci sur son tronçon s’étalant de la Place du 14 janvier jusqu’à la Place de l’Indépendance.
Retour sur les temps forts de cette édition

« weldek rajel » l’ovni de cette 28éme édition
Le moins qu’on puisse dire c’est que le film documentaire fiction de la jeune boite de production Iris, réalisé par le photographe et réalisateur Heifel Ben Youssef et dirigé par Souhaila Mansour, à suscité un engouement de la part du public, ceci à cause du sujet traité par le film et qui reflète la tendance obsessionnelle des jeunes, en Tunisie, vers l’émigration clandestine. Le film retrace le parcours de jeunes migrants en dévoilant leur quotidien et les difficultés auxquelles ils ont fait face.
Outre le fait que le film ait attiré énormément de monde, le manque de préparation des salles en matière d’effectifs ou bien de bietterie a encore frappé, chose qui est devenue presque une habitude pour les cinéphiles en Tunisie pendant les JCC.

Le gaz lacrymogène s’invite aux JCC :
Ce qui par conséquent a causé un énorme grabuge dans l’énorme salle qui abrité la pompeuse cérémonie d’ouverture : Le Colisée. En effet, la projection du film de Salma Baccar, « Al Jaida » à soudainement viré au cauchemar, jeudi dernier, le film initialement prévu pour 21h a été projeté à 23h, suscitant des actes de vandalismes et de mécontentement de la part des présents. Résultat : l’intervention musclée des forces de l’ordre et l’utilisation du gaz lacrymogène à l’intérieur de la salle et alentours.
La principale cause de la colère des gens présent était le retard de la projection, mais il faut dire aussi que certaines personnes avaient été refoulés avec leurs tickets en main, car leurs places avaient été prises par les VIP.

Les films tunisiens en compétition
– « La belle et la meute » de Kaouther Ben Hania
– « Mustafa Z » de Nidhal Chatta
– « Vent du nord » de Walid Mattar
– « Upon the Shadow » de Nada Mezni Hafaiedh
– « Gafsa année Zéro » de Nejia Ben Mabrouk
– ‘’Couscous : les graines de la dignité’’ de Habib Ayeb
– « Apnée « d’Insaf Arafa
– « Les secrets des vents » d’Imene Alnasiri
– « Aya » de Moufida Fedhila
– « Cloch’art’’ de Manel Katri

 

 

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