JCC : une ouverture haute en couleurs

Le rideau s’est levé dans l’après midi de samedi 3 novembre 2018 sur les JCC 2018 en présence du chef du gouvernement, Youssef Chahed accompagné de son épouse, de Mohamed Ennaceur, président de l’ARP et Mohamed Zine El Abidine, ministre de la culture. Nombre de ministres, de députés et de d’ambassadeurs  étaient également présents à cette cérémonie.
C’est la somptueuse cité de la culture qui a déployé le tapis rouge cette année pour accueillir ces illustres invités parmi les personnalités politiques et les artistes qui ont brillé de mille feux. Sur le tapis rouge dressé à l’entrée de la cité ont défilé les stars du cinéma et ses faiseurs de Tunisie, du monde arabe, d’Afrique, d’Europe, d’Asie et d’Amérique latine. Des habitués des différentes sessions du festival étaient aussi de la partie mais également des jeunes  cinéphiles, amoureux des journées cinématographiques de Carthage et qui ont fini par devenir des faiseurs du 7è art.  qui viennent de se passionner.
L’organisation de la cérémonie d’ouverture, qui se tient pour la première fois à la cité de la culture était parfaite.
Nejib Ayed, directeur général des JCC, retenait à peine son émotion et sa joie de cette réussite. Dans son mot d’ouverture il parlera de la spécificité de cette session dans le langage des chiffres : 206 films choisis parmi 800 représentant 47 pays, ces films seront projetés dans 19 salles dans la capitale, 4 salles à l’intérieur de la République et dans 6 unités pénitentiaires.
Les JCC 2018 offriront 12000 places et accueilleront 4 pays, l’Irak, l’Inde, le Brésil et le Sénégal dans la section « Sous la loupe ». Encore des chiffres, 500 invités et 5000 accréditations dont 1000 journalistes. Des records certes qui vont confirmer le caractère spécifique de la session 2018.
Nejib Ayed soulignera le principe défendu par le festival depuis la session précédente qui consiste en le retour aux fondements au nombre de trois selon lui : Le festival est arabo-africain et oeuvre pour l’équilibre entre les deux pôles, le festival est sud-sud  et sa profondeur les trois continents, l’Afrique, l’Asie et l’Amérique (Latine), le festival, enfin, a une portée militante et défend les valeurs de rencontre et de tolérance.
Nejib Ayed dira que « nous sommes au cœur du 21è siècle, fiers de notre spécificité et n’ambitionnons pas de ressembler à aucun autre festival.
Auparavant, c’est l’actrice et chorégraphe Sondes Belhassen, enveloppée en rouge ouvrira le bal avec un tableau représentant le Tanit, symbole du festival  et présentera la session avec douceur en deux langues arabe et français.

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