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Le Premier ministre français a fustigé « toutes les compromissions qu’il y a eu pendant trop d’années, les justifications à cet islamisme radical ».
« C’est fini, plus aucune complaisance d’intellectuels, de partis politiques, il faut que nous soyons tous unis sur la base de nos valeurs, sur la base de notre histoire », a lancé Jean Castex, invité du « 20 heures » de TF1, dimanche 1er novembre.
Après l’assassinat de Samuel Paty, et l’attentat de la basilique Notre-Dame de Nice (Alpes-Maritimes), le Premier ministre s’est exprimé sur le « combat idéologique » contre l' »islamisme politique et radical », demandant à la « communauté nationale » d’être « unie et fière de nos racines, de notre identité, de notre République, de notre liberté ».
« Je veux ici dénoncer toutes les compromissions qu’il y a eues pendant trop d’années, les justifications à cet islamisme radical : nous devrions nous autoflageller, regretter la colonisation, je ne sais quoi encore », a lancé le chef du gouvernement.
Ces propos sur la colonisation ont suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux. Sur Twitter, la militante féministe française Caroline de Haas a ainsi jugé ce propos « terrifiant ».
L’eurodéputé Place publique Raphaël Glucksmann a quant à lui écrit que « les temps [étaient] trop graves pour ce genre de bouillie mentale au sommet de l’Etat ».
Cette prise de position a également fait réagir à droite de l’échiquier politique. Le vice-président national des Republicains, Gilles Platret a salué sur Twitter les propos du chef du gouvernement, mais fustigé le manque de « cohérence au sommet de l’Etat ».
(Franceinfo)