Le décès du jeune médecin Badereddine Aloui, début décembre 2020, a porté le coup de grâce à l’État et aux autorités sanitaires. Il traduit, comme nous l’avons souligné, le dysfonctionnement d’une administration qui enchaîne les victimes.
Toutefois, un signal positif a été envoyé par le ministère de la Santé dans la soirée du vendredi 18 décembre 2020, même s’il restera insuffisant. Le département de la Santé s’est engagé à réparer les ascenseurs de l’hôpital régional de Jendouba, là où le drame a eu lieu.
C’est une belle promesse, mais elle arrive trop tard, beaucoup trop tard. Pourquoi ne pas avoir réglé le problème avant qu’un drame n’ait lieu ? Le mal est fait à présent. Sur un autre plan, le ministère de la Santé a fait plusieurs annonces relatives à l’entretien des établissements hospitaliers en Tunisie. C’était à l’issue d’une réunion tenue hier. Ces annonces portent, entre-autres, sur la création d’un groupement de santé à Tabarka ou encore la construction d’un hôpital régional à Ghardiameu – Jendouba -.
D’autres annonces ont été faites. Espérons que ce ne sera pas du noir sur blanc.
37