Suite à l’enregistrement d’un cas de fièvre du Nil occidental chez une femme de 63 ans originaire de la délégation de Tabarka, les autorités régionales (le gouvernorat) et la direction régionale de la santé ont pris toute une série de mesures administratives et préventives, rapporte le correspondant de Réalités Online à Jendouba, Mohamed Khazri. La femme infectée, rappelons-le, a été admise à l’hôpital Charles Nicolle à Tunis et est actuellement sous surveillance médicale.
La directrice régionale de la santé à Jendouba, Dr. Kaouther Nahdi, les services de soins de santé de base se sont rendus au domicile de la patiente dans la délégation de Tabarka pour vérifier la situation des membres de sa famille. Il s’agit également de vérifier l’éventuelle contamination des personnes ayant été en contact avec la femme infectée. Un rapport détaillé a été élaboré à cet effet. Selon les affirmations de la directrice régionale de la santé à Jendouba, le rapport était plutôt rassurant. Il a été transmis au gouverneur de Jendouba, qui a pris un ensemble de mesures préventives et a émis des instructions aux municipalités et à l’Office National de l’Assainissement ONAS. Ces derniers ont été appelés à faire le nécessaire pour entretenir les zones humides et traiter les eaux stagnantes ainsi que pour nettoyer et traiter les endroits propices à la reproduction des moustiques. Il a été également décidé d’organiser davantage de campagnes de propreté dans la région.
L’infection par le virus du Nil occidental (VNO), en anglais West Nile virus (WNV), est une zoonose connue depuis les années 1960 et dont la diffusion à l’échelle de la planète s’est modifiée récemment.
Le VNO infecte l’homme accidentellement, essentiellement par piqûre de moustique infecté, mais l’infection peut être transmise par l’intermédiaire de certains produits de santé d’origine humaine.