Le ministre des Affaires étrangères, Khemaïs Jhinaoui, a affirmé ce jeudi 28 juillet 2016, que la Tunisie n’a pas actuellement l’intention de se retirer de la Cour Pénale Internationale. Il s’agit d’après lui d’une décision souveraine qui n’admet l’intervention d’aucune partie.
Le chef de la diplomatie tunisienne, qui s’exprimait lors d’une séance d’audition tenue à l’Assemblée des Représentants du Peuple, a ajouté que l’Union Africaine n’a pas le droit de s’immiscer dans les affaires internes de la Tunisie, ni le droit de prendre des décisions importantes à sa place.
Rappelons que le président kényan, Uhuru Kenyatta, avait déposé au mois de janvier dernier une proposition adoptée par les pays membres de l’Union africaine pour un retrait collectif des pays africains de la Cour pénale internationale.
L’Union Africaine estime que la CPI, qui est chargée de juger les personnes accusées de génocide, de crime contre l’humanité, de crime d’agression et de crime de guerre, ne viserait qu’à condamner les dirigeants africains sous un fond de racisme, et de partialité envers tout le continent.