L’échec de la candidature de Sfax pour l’organisation des jeux méditerranéens 2021 n’est pas la première déception de la diplomatie tunisienne.
Jeudi 27 août 2015, le comité international des Jeux Méditerranéens a annoncé que la ville de d’Oran (Algérie) organisera les jeux méditerranéens 2021, rejetant ainsi, la candidature de Sfax qui a été victime d’un manque de soutien de la part des autorités et de la diplomatie tunisienne.
En mai dernier, un autre ratage s’est ajouté à une série de déceptions, c’est celui de la direction de la Banque africaine de Développement (BAD). L’ancien ministre tunisien des Finances, Jalloul Ayed, qui manquait essentiellement du soutien diplomatique et politique, a été éliminé, en mai dernier, de la course de la présidence de la (BAD).
Dans un statut facebook bref, l’homme en question avait écrit “C’est terminé” annonçant avec amertume son élimination dès le au 4ème tour de cette course.
En décembre 2014 et après 25 ans, la Tunisie a perdu le poste de directeur général de l’Union des Radio et Télévisions arabes (ASBU), organisme à la Ligue des Etats arabes et dont le siège est à Tunis.
La candidature du journaliste tunisien Rachid Khachana, a été rejetée au profit de celle d’un ingénieur soudanais de l’ASBU Abderrahim Souleimane. A l’époque, l’échec de la candidature était si attendu par la presse, qui s’en prenait au manque de responsabilité de notre diplomatie.
Les échecs des candidats tunisiens aux instances internationales et continentales, sont interminables ! En décembre 2012, Abdellatif Abid, Le candidat de la Tunisie au poste de directeur général de l’ALECSO, ne fait pas l’exception. Devancé par le candidat Koweitien Abdallah Hamad Mouhareb Al-Hin, Abid n’a pas pu offrir ce poste prestigieux à la Tunisie.
Notre diplomatie fournit-elle les efforts nécessaires pour soutenir les candidatures tunisiennes ? Sommes-nous devant l’obligation d’adopter une nouvelle stratégie diplomatique ? A vous de répondre !