Une légende s’est éteinte. Mardi 16 juillet, l’annonce de la mort de Johnny Clegg a ému le monde de la musique. Le chanteur n’avait que 66 ans.
Frappé par le cancer, celui que Cyril Ramaphosa décrit comme « une icône de la cohésion sociale » a laissé derrière lui une Afrique du Sud accablée. Figure de la lutte contre l’apartheid, le « Zoulou blanc » a œuvré durant toute sa carrière pour combattre le racisme en Afrique du Sud. Le chanteur avait notamment joué auprès de musiciens noirs alors que cela était interdit dans le pays. A lui seul, Johnny Clegg était un métissage de cultures, la rencontre fortuite entre les sonorités zoulous et la pop européenne. Censuré par le régime raciste sud-africain, le chanteur avait été interdit de concert, accusé de violer les lois sur la ségrégation raciale. A terme et après une carrière internationale saluée, le chanteur avait finalement été reconnu en Afrique du Sud.
Depuis l’annonce de son décès des hommages fusent de partout. A commencer par La Fondation Nelson Mandela qui a tweeté « Nous sommes bénis de l’avoir vu. Nous allons continuer à chanter Asimbonanga. Nous allons continuer à travailler pour le pays de ses rêves. »
A l’international, des personnalités tel que Yannick Noah ont célébré son parcours en tant qu’homme et artiste. « RIP Johnny Clegg. L’une des plus grandes émotions de ma vie. Cette nuit où tu as chanté Asimbonanga à Madiba pour la première fois. On était présent avec André Agassi et Boris Becker. Respect à toi pour toujours mon ami ! Tu as changé les choses pour nous tous » a posté le chanteur français sur son compte Instagram.