Nous connaissons vaguement la notion du « jour de dépassement ». Pour les défenseurs de l’environnement et ceux qui s’intéresse réellement à la Terre, c’est le jour où l’humanité aura épuisé toutes les ressources de la planète pour l’année en cours. En 2019, celui-ci a eu lieu le 29 juillet 2020. Cette année, avec la crise sanitaire, il semble que la planète a pu profiter d’une pause d’une très, très courte durée. De fait, le jour du dépassement n’a pas encore été annoncé. Chose, bien entendu, qui ne devrait pas tarder à arriver vu le rythme effréné avec lequel nos activités ont repris.
Qu’il soit un coup monté ou non, le nouveau coronavirus (SARS-CoV-2 ou COVID-19) aurait dû, normalement, nous donner à réfléchir sur notre mode de vie. Pendant le confinement, on s’était rendu compte – même si ce n’était pas vraiment une surprise – du lourd impact de nos activités sur la Terre.
Aujourd’hui, on constate, non sans déception et amertume, que l’humanité n’est pas encore prête pour le changement. On parle beaucoup d’écologie et de la protection de l’environnement, notamment dans la sphère politique, mais aucune action concrète n’a été entreprise. Il suffit de constater les réticences des États-Unis. Il suffit, aussi, de nous regarder nous-mêmes dans la glace et de nous examiner : avons-nous changé nos habitudes et notre mindset ? Pas si sûr…