Ce mercredi 22 avril 2020 marque le 50ème anniversaire Jour de la Terre, célébré depuis 1970. C’est une fête qui vise à sensibiliser sur l’importance de la protection des richesses naturelles et de l’environnement. C’est, aussi, une manière de nous rappeler la chance que nous avons d’être en vie et de vivre sur notre planète Terre : la seule planète grouillant de vie dans notre système solaire. Et dans l’Univers ? Nous l’ignorons, mais nous restons, dans tous les cas, chanceux.
En ce 22 avril 2020, notre bonne Terre est en train de prendre une semblant de pause bien méritée vis-à-vis de l’humanité. Celle-ci a été plongée en pleine crise sanitaire à cause de la propagation fulgurante du nouveau coronavirus (COVID-19). Le virus a emporté des milliers de vies humaines – paix à leurs âmes -. Dans ce contexte, pas moins de 3,5 milliards d’humains sont confinés chez eux. L’économie est à l’arrêt, tout est presque à l’arrêt. Dans la presse, on ne parle que du virus. Dans la politique, on ne parle que du virus, chez nous nous ne parlons que du virus.
Les scientifiques sont en train de chercher un vaccin à ce virus. Toutefois, ce dernier a été une sorte de vaccin pour nous, même si la note a été très salée sur le plan humain. Une piqûre de rappel nous rappelant notre petitesse, nos méfaits vis-à-vis de la planète que nous célébrons ce 22 avril 2020. Le système actuel, empoisonné par le capitalisme, est si bien ancré en nous, qu’il est devenu difficile de s’en défaire. Mais la piqûre de rappel du nouveau coronavirus nous a prouvés qu’il était justement possible de vivre autrement, de penser autrement, d’agir autrement, d’envisager notre avenir autrement.
Si nous n’arriverons pas à tirer les leçons de nos erreurs après cette dure leçon, après cette douloureuse piqûre de rappel, l’humanité ne sera alors jamais capable de changer. La Terre existe depuis près de 4,5 milliards d’années. Un long processus a suivi sa formation pour donner naissance aux premiers organismes unicellulaires vivants. Les périodes glaciaires et chaudes se sont succédées les unes après les autres, et la vie, malgré des changements radicaux et des conditions extrêmes, a pu survivre après des millions d’années de lutte acharnée. Ne gâchons pas cet effort, ce cadeau.
En cette Journée de la Terre, souvenons-nous de la chance que nous avons d’être en vie et d’être, surtout, sur Terre. Notre seul et unique habitat, absolument le seul. Sans elle, il n’y aura ni économie, ni politique… Rien. La piqûre du coronavirus est une occasion de commencer à déchiffrer le chant de la Terre, à le savourer.
Protégeons-la pour l’avenir des générations futures, protégeons-la pour tout ce qu’elle nous a donnés.
F. K