«La mise en œuvre des suggestions du président de la République ne sera pas aussi simple comme l’estiment quelques observateurs. De plus, la situation de Béji Caïd Essebsi n’est pas semblable à celle de Bourguiba», explique Slaheddine Jourchi lors de son intervention sur Nessma TV, ce lundi 14 août. Pour l’écrivain et l’analyste, l’application de l’égalité successorale et du mariage entre une Tunisienne et un non musulman n’est pas gagnée d’avance. «Si Bourguiba monopolisait la prise de position et imposait ses décisions à tout un peuple, Béji Caïd Essebsi devrait passer par certaines étapes constitutionnelles et devrait aussi convaincre l’opinion publique» a-t-il estimé. Il est à rappeler qu’à l’occasion de la célébration de la fête nationale de la femme, le président de la République a annoncé des mesures au profit de la femme tunisienne, de l’égalité successorale et le mariage entre une Tunisienne et un non musulman. Ses déclarations sont «révolutionnaires» pour certains, alors que d’autres, ont décidé d’appeler au boycott.