Nul besoin d’une journée nationale ou internationale de la Femme pour apprécier la grande valeur des femmes et leur rôle fondamental dans la société et dans le monde entier. Mais toute célébration officielle doit tout de même être faite pour rappeler ce rôle capital que détiennent nos dames dans notre pays et dans le monde.
Médecine, agriculture, ingénierie, architecture, éducation, journalisme, direction des grandes entreprises… Dans tous les domaines, elles sont présentes, elles excellent et elles apportent leurs touches bien particulières. Les ouvrières agricoles, à titre d’exemple, sont la raison pour la quelle nous avons quelque chose à manger dans notre assiette chaque jour. Notre reconnaissance doit être éternelle.
Ces femmes qui se sont dressées face au nouveau coronavirus
Ce jeudi 13 août marque donc le 64ème anniversaire du Code du Statut Personnel (CSP). Il faut, à cette occasion, penser à toutes ces femmes que nous avons citées, mais également à celles qui ont mené et qui mènent encore, depuis mars 2020, le combat contre le nouveau coronavirus (SARS-CoV-2 ou COVID-19). Elles sont dans le ministère de la Santé et dans d’autres départements, dans les hôpitaux, dans les cliniques privées, et partout. Nous en connaissons, publiquement, certaines, à l’instar de Nissaf Ben Aalya, Directrice générale de l’ONMNE (Observatoire National des Maladies nouvelles et émergentes), docteure Rim Abdelmalik, professeur en maladies infectieuses à l’hôpital La Rabta de Tunis, Docteure Jalila Ben Khelil, cheffe du service de réanimation au sein de l’hôpital Abderrahmane Ben Mami et membre de la commission scientifique de lutte contre le nouveau coronavirus… Bref, elles sont nombreuses, et il faut leur rendre hommage pour tout ce qu’elles ont donné à notre pays, durant ou en dehors de l’actuelle crise sanitaire.
Du pain sur la planche
Par ailleurs, il faut souligner que l’égalité parfaite des chances entre les femmes et les hommes n’est pas encore atteinte en Tunisie. C’est surtout le cas dans la sphère politique et quand il s’agit de postes de décisions. Au sein des différents gouvernements, à titre d’exemple, la présence des femmes est très timide, d’autant plus qu’on les voit rarement à la tête des ministères régaliens. Et ce ne sont pas les compétences qui manquent, loin de là. Si l’on nomme une femme à la tête d’un département ou d’une entreprise importante, il faut le faire, mais pas parce qu’elle est une femme : plutôt parce qu’il s’agit d’une compétence.
Pour résumer, la Tunisie est un exemple en matière d’égalité femme – homme, mais il y a encore du pain sur la planche.
F. K