À Tunis, une marche de protestation a eu lieu le mardi 13 août 2024, organisée par la « dynamique féministe » avec le soutien de plusieurs associations et partis politiques. L’événement, qui a démarré devant le siège de l’UGTT, s’est dirigé vers l’avenue Habib Bourguiba, rassemblant des participants déterminés à faire entendre leurs revendications.
Les manifestants ont exprimé leur refus de célébrer la Journée nationale de la femme tunisienne cette année, estimant que les droits des femmes sont constamment bafoués et que les libertés sont de plus en plus restreintes.
Neïla Zoghalmi, responsable de l’Association tunisienne des femmes démocrates, a pris la parole sur les ondes de Mosaïque FM pour dénoncer une régression des acquis et la situation inquiétante de nombreuses femmes incarcérées. Elle a insisté sur la nécessité de libérer toutes celles emprisonnées en raison de leurs actions dans l’espace public.
En outre, elle a exhorté à mettre fin aux poursuites contre les journalistes, militantes et citoyennes de tout bord, tout en plaidant pour une justice indépendante afin de protéger les droits fondamentaux de chacun.