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Le procureur général iranien, Mohamed Jaafer Montadhari a annoncé la poursuite judiciaire des organisateurs d’une fête pour la journée de la femme iranienne à Téhéran. Les responsables de cette fête organisée par la municipalité de la capitale iranienne ont été fustigés pour avoir laissé des jeunes filles danser devant un public mixte.
En effet, une vidéo circulant sur les réseaux, montrant des filles présentant une simple chorégraphie au son d’un orchestre et chœur traditionnel composé essentiellement de femmes, a suscité la colère des conservateurs. Le procureur général iranien a considéré que ces danses sont « des actes contraires à la morale publique » et à la tradition islamique.
Notons que la danse en public est interdite par la loi islamique en Iran. Il est également interdit aux femmes de chanter devant des hommes si leur voix n’est pas couverte par des voix masculines.
De son côté, le maire de Téhéran a tenté d’absorber la colère des conservateurs en soulignant que l’on pouvait avoir des « critiques » concernant cette partie de la cérémonie particulièrement mais qu’il ne fallait pas la remettre en cause dans son ensemble.