Ennahdha consulte et son chef Rached Ghannouchi qui mène, étant pressenti pour occuper le palais du gouvernement à la Kasbah.
Les négociations pour la formation du gouvernement se poursuivent en effet à un rythme plus ou moins soutenu. Et vu la fin de non recevoir du Courant démocratique et du parti Echaâb, Ghannouchi continue à recevoir les représentants des partis qui pourraient renforcer ses chances de former son gouvernement rapidement sans courir le risque d’un quelconque échec.
Samedi, c’était le tour d’une délégation de la coalition Al Karama d’être reçue par le Cheikh.
La délégation était composée de Seifeddine Makhlouf, porte parole de la coalition, de Ridha Jaouadi, l’imam controversé renvoyé de la mosquée Sidi Lakhmi de Sfax pour son discours radical, haineux et hostile aux artistes et aux intellectuels et du non moins controversé Imed Dghij, ancien dirigeant des ligues de protection de la révolution dissoute sur décision de justice pour sa violence et son discours extrémiste.
Il faut reconnaître que le parti Ennahdha n’a pas beaucoup de choix devant lui et qu’il doit composer avec tout le monde quel que soit son profil même si, publiquement ses dirigeant prétendent qu’ils ne s’allieraient pas avec un groupe d’activistes de pas très bonne réputation et soupçonnés d’obédience extrémiste.
Bref, Rached Ghannouchi soulignera dans un communiqué rendu public après cette rencontre que les négociations avancent.
Tout est bien dans le meilleur vdes mondes.