Justice : Du nouveau pour Rached Ghannouchi, Rafik Abdessalem et Maher Zid

L’instruction dans l’affaire visant Rached Ghannouchi, Rafik Abdessalem, Maher Zid, Youssef Nouri, Ahmed Mechergui, Mohamed Samti et Mokded Mejri vient d’être clôturée par le juge d’instruction près le Tribunal de première instance. C’est qu’a déclaré aux médias, aujourd’hui, mercredi 05 juin, le porte-parole du Tribunal de première instance de Tunis, Mohamed Zitouna.

En effet, deux chefs d’inculpation ont été retenus : le complot visant à porter atteinte à la sûreté intérieure et à changer la forme du gouvernement et l’incitation des gens à s’armer les uns contre les autres, en vertu des articles 68 et 72 du Code pénal.
Dès lors, les accusés précités ont été déférés devant la chambre des mises en accusation près la Cour d’appel de Tunis. Il est à rappeler que les faits remontent au mois de ramadan 2023, où un enregistrement d’une réunion qui a eu lieu entre certains parmi les accusés précités avait circulé sur les réseaux sociaux. L’enregistrement avait été partagé sur de nombreuses pages ayant une approche d’incitation contre les structures de l’État, affirme le porte-parole. La vidéo en question, note-t-il, comprenait « un appel à la désobéissance », selon ses dires.
Il a par ailleurs, affirmé que « les perquisitions effectuées ont permis de prouver l’implication des autres prévenus mentionnés. Et ce, via les preuves et documents saisis au domicile du premier accusé (Rached Ghannouchi) ou dans d’autres locaux qui lui sont affiliés », précise l’intervenant. Et ce, ajoute-t-il « outre l’existence de plans d’incitation contre les structures de l’État et l’initiation de la formation de groupes qui devaient être exploités pour la mise en œuvre de ces plans et la préparation de quartiers généraux secrets. Le tout, en mobilisant les ressources financières nécessaires ainsi que l’exploitation de l’espace virtuel et les réseaux sociaux pour propager des rumeurs et de fausses informations dans le but d’inciter la population à la désobéissance et de créer une confusion entre le peuple et les structures de l’État », conclut-il.

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