Justice : peine de mort pour Chafik Jarraya?

Arrêté depuis mai 2017, Chafik Jarraya est accusé de complot contre la sûreté de l’Etat et de mise à disposition d’une armée étrangère en période de paix. L’homme d’affaires controversé risque même la peine de mort pour ces chefs d’accusation.
Ce mercredi 23 mai 2018, la chambre d’accusation près le Tribunal Militaire de Tunis s’est dite favorable à la clôture de l’enquête dont fait l’objet Chafik Jarraya, ouverte par le juge d’instruction du même Tribunal. 5 autres personnes figurent sur le banc des accusés : Najem Gharsalli, ancien ministre de l’Intérieur et considéré en état de fuite, Imed Achour, ancien directeur des services spéciaux au sein du ministère de l’Intérieur, Saber Laâjili, ancien directeur de l’unité nationale des crimes terroristes et portant atteinte à la sûreté de l’Etat, Ramzi Trabelsi, chauffeur et homme de confiance de Chafik Jarraya et, bien entendu, ce dernier. Tous sont accusés d’atteinte à la sûreté de l’Etat et de mise à dispsotion d’une armée étrangère en temps de paix, donc de trahison.

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