Dans un communiqué rendu public vendredi 11 janvier 2019, le rappeur tunisien controversé K2ryhm, a réagi à la campagne de dénigrement menée à son encontre par ses détracteurs au lendemain de l’annonce officielle de son union avec la fille du président Ben Ali, Nesrine Ben Ali.
Dans ce contexte K2ryhm a dénoncé la rediffusion massive d’une vieille vidéo de lui, remontant à 2011, lors des événements de la révolution du mois de janvier, le montrant en train de s’en prendre au régime du dictateur Ben Ali.
« Nous savons tous qu’en 2011, et en plein élan révolutionnaire qu’a connu le pays, la majorité du peuple tunisien et particulièrement les jeunes, avaient appelé à un changement radical et à la proclamation d’une deuxième République, libérée de toutes les formes de corruption et offrant plus de libertés… A cette époque, une fausse image pleine de mensonges, d’inductions en erreur et de haine nous a été véhiculée par plusieurs parties qui avaient tout fait pour tirer profit de la révolution des jeunes et manipuler nos esprits » lit-on dans ledit communiqué.
K2ryhm a expliqué que huit ans après la révolution tunisienne, la corruption a gangrené le pays et les structures de l’Etat. « On se pose désormais la question quant au vrai problème dont souffre le pays. Est ce les personnes ou plutôt tout un système? »
Le rappeur controversé, a expliqué qu’au fil du temps, il a dû réviser son angle de vue et donc ses prises de position pour plus d’objectivité et réalisme et ce, en suivant toute l’actualité en Tunisie. « J’ai pu me débarrasser des sentiments de haine envers les autres. Mon union avec Nesrine et l’amour que je lui éprouve en sont la plus grande preuve. Je me suis engagé à défier tout le monde, s’il le faut, pour protéger notre amour mutuel » a-t-il assuré. Et d’ajouter: « J’assume entièrement la responsabilité de ce que j’avais dis en 2011. C’était réaliste et logique dans le cadre d’une révolution de la jeunesse, sortie de son contexte. J’appelle tous les Tunisiens à tourner la page du passé pour se pencher sur la construction de notre nouvelle Tunisie. Une Tunisie de l’amour, une Tunisie Verte, une Tunisie de la Paix » a-t-il conclu.