Kairouan, un gouvernorat hors du contrôle de l’Etat?

Dans un post publié sur sa page officielle Facebook dans la soirée du vendredi 21 décembre 2018,  le journaliste Mongi Khadraoui, a affirmé avoir été victime d’une tentative de braquage, par simulation d’un accident de la route, alors qu’il se trouvait à bord de sa voiture dans la ville de Kairouan. « Je l’ai échappé belle. Je me suis ensuite dirigé vers le poste de police  pour porter plainte. Toutefois, certains policiers m’ont conseillé de quitter immédiatement la ville de Kairouan et de ne pas y remettre les pieds, certains quartiers de la ville étant hors de contrôle de la police et l’impossibilité pour les sécuritaires d’y instaurer la sécurité.  Prétexte avancé, la crainte d’être poursuivis en justice en cas d’arrestation des criminels. Ils m’ont orienté vers le centre des accidents de la route pour information au cas où il y a développement dans cette affaire et on m’a conseillé la même chose : quitter les lieux. J’ai dû passer deux heures à chercher quelqu’un qui enregistrerait ma plainte contre une bande connue de délinquants, en vain. J’ai fini par quitter la ville à destination de l’Ouest du pays. Je suis passé par plusieurs villages connus pour des activités terroristes intensives et des localités où les mouvements des terroristes n’ont pas de répit et ce à travers plus d’une ville, de gouvernorat et de village. Tout au long de mon parcours, il y a une absence totale des unités sécuritaires et une perte de contrôle sur le terrain.
Dire que « la sécurité règne » est un mensonge.
Les piliers de l’Etat tunisien sont en train de de s’effondrer, calmement et devant nos propres yeux…
Qui va sauver ce pays? Il a réellement besoin d’être sauvé. Nous sommes dans la dernière partie de la nuit avant de découvrir l’ampleur des dégâts et de la destruction…
 » a-t-il regretté.

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