« Le conflit aurait pu être résolu par les autorités régionales et locales sans ma médiation. Toutefois, bien que je ne souhaite pas recourir à la force, si la situation exige une intervention militaire et sécuritaire, nous n’hésiterons pas à ce faire« . S’est exprimé, ainsi, le chef de l’Etat, Kaïs Saïed lors de sa visite, le 14 décembre 2020, à Aïn Skhouna, objet d’affrontements entre les habitants de la délégation de Beni Khdech (Dans le gouvernorat de Médenine) et ceux de Douz Nord (Dans le gouvernorat de Kébili) déclenchés trois jours auparavant.
Pour rappel, les heurts -consistant essentiellement à des bagarres tribales qui se sont éclatées, le 12 décembre 2020, entre des habitants des deux gouvernorats- avaient coûté la vie, d’après un dernier bilan officiel, à deux personnes. Une centaine de blessés avaient, également, été recensés comme résultat de ces émeutes.
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On a frôlé la catastrophe à Aïn Skhouna