Kaïs Saïed dévoile les dessous des faits durant son mandat précédent

Dans l’allocution qu’il a prononcé après avoir prêté serment, le Président de la République Kaïs Saïed a brièvement rappelé les plus grands faits qu’il a qualifié de « tristes » et qui ont eu lieu depuis le 17 décembre, jour du déclenchement de l’étincelle révolutionnaire.

« Le peuple voulait le travail, la liberté et la dignité nationale, mais certains ont tenté d’avorter cette en essayant de préserver le même système tout en procédant à quelques changements fictifs. Et ce, pour que la Tunisie soit proie aux complots tenant de diviser le pays et reste sous les griffes des personnes qui ne pensaient qu’à leurs intérêts ».

Le chef de l’Etat a également rappelé les évènements du 9 avril 2012, les multiples tentatives pour préserver « une fausse légitimité » de la part de ceux qu’il a qualifié « d’organisation armée », les opérations terroristes dont les auteurs ont été couverts par ceux au pouvoir, des lois inéquitables faites sur-mesure et qui sont imposées par celui qui paye le plus en dessous de table. « Les Tunisiens n’ont pas cessé de demander la dissolution du parlement en pleine période de pandémie où nous n’en sommes sortis que grâce à l’effort du personnel de la santé et aux sacrifices qu’ils ont faits et non pas grâce à une quelconque politique ! Les cadavres s’entassaient et les familles étaient endeuillées et les gouvernants avaient l’audace de demander davantage de bénéfices… Le 25 juillet 2021, jour à marquer d’une pierre blanche dans l’Histoire, j’ai pris la décision de geler les travaux de l’ARP. C’était une décision que nous avons prise sans aviser personne contrairement à ce qu’on dit ! Je me suis dit que dirai-je devant le Bon Dieu le jour du jugement et comment je ferai face à ce peuple alors que la situation empire jour après jour ? », a-t-il relaté
Et le Président de noter que grâce au 25 juillet, le peuple a repris sa révolution et un référendum a été de mise pour que le peuple décide de son sort et cela a réussi en dépit de toutes les tentatives, des membres de l’ARP et du Conseil national des régions et des districts ont été élus. « Ce passage a été fluide et pas une seule goutte de sang n’a été versée. L’affaire n’était certes pas facile tant les dangers étaient immenses, c’était comme si je marchais sur un champ de mines parce que les ennemis étaient partout incrustés dans toutes las administrations… Il existe certes du retard pour un observateur non averti, mais il s’agissait plutôt d’une lenteur de prudence qui fut nécessaire pour préserver la paix sociale sans violence. Et un jour, l’instant de vérité sera sûrement de mise pour que le peuple sache ce qui se tramait depuis l’intérieur et depuis l’extérieur et dont le dernier complot est de faire entrer la Tunisie dans un état de guérilla et de la diviser en plusieurs états. Dieu merci, les francs-maçons et autres sionistes ont été démasqués par la volonté des élus », a-t-il laissé entendre

Abir Chemli

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